Cette maison mitoyenne bruxelloise du début du siècle ne comportait à l’origine que deux étages surmontés d’un toit et était dans un état d’abandon total.

Les possibilités urbanistiques d’agrandissement par le haut (voisins nettement plus élevés) et vers l’arrière au rez ont facilité la mise en forme d’un programme de trois appartements indépendants : un duplex avec jardin sur les deux premiers niveaux, un mono-chambre au 2ème et un triplex avec terrasses sur les 3 derniers niveaux.

Si à l’avant la façade originale est préservée jusqu’à la corniche, son extension contemporaine en toiture est franchement marquée par son recul et son revêtement en zinc. Quant à la façade arrière elle a été reconstruite de haut en bas, toujours en marquant une césure entre la hauteur pré-existante et la rehausse.

Les volumes intérieurs sont clairs, lumineux et dégagés (cuisines ouvertes), chaque appartement est traversant, la cage d’escalier des communs a pu être conservée et prolongée et le contraste d’un mur laissé brut avec les surfaces enduites apporte un cachet original.